Diffusion : mardi 20 janvier 2015
Après près de 2 ans sans classe et avec 37% des enfants qui ne sont pas réinscrits à l’école depuis le conflit, l’accès à une éducation de qualité est devenu une urgence, tout comme la formation des enseignants. A cela, s’ajoutent les résultats catastrophiques du baccalauréat 2014 et les grèves à l’université qui posent la question de la relance des élites en Centrafrique.
Que faire d’une jeunesse désœuvrée, peu éduquée, instrumentalisée par les pouvoirs et marquée par la guerre ?
Quelles résiliences et espoirs pour l’avenir des jeunes Centrafricains ?
- Mohamed Fall, représentant de l’UNICEF à Bangui
- René Sylvestre Keteguian, proviseur du lycée des Martyrs à Bangui
- Zephirin Mogba, sociologue, Université de Bangui, depuis presque 10 ans, auteur de La vassalisation de l’Etat et du pouvoir à l’hégémonie militaro-politique du Tchad (Editions Universitaires Européennes) et de Difficiles transitions politiques en Centrafrique depuis la tragique disparition de Barthélémy Boganda (Editions Edilivres).
Le bureau de l'inspecteur de l'Académie à Bangui saccagé - Rien n'a été épargné par le conflit. Les écoles ont été les premières cibles de pillage durant le conflit
Emmanuelle BASTIDE/RFI
Bureau de l'inspecteur d'académie saccagé
Emmanuelle BASTIDE/RFI
Dans ce lycée de 8500 élèves, un seul point d'eau, un seul bloc de latrines
Emmanuelle BASTIDE/RFI
Lycée des Martyrs, Bangui, RCA,, dans ce lycée de 8500 élèves, un seul point d'eau, un seul bloc de latrines
Lycée des Martyrs, classe de 1ere
Emmanuelle BASTIDE/RFI
A cause des pillages, les tables et bancs d'écoles sont barricadés
Emmanuelle BASTIDE/RFI
Article: http://www.rfi.fr/emission/20150119-faire-jeunes-centrafrique/